à la rencontre du Faubourg Ruthénois

Le collectif Citoyen du Grand Rodez est allé à la rencontre des habitants, associations et professionnels du Faubourg

Au printemps 2016, autour de la caravane, une dizaine de membres du Collectif ont réalisé des interviews des habitants du Faubourg. Nous avons reçu un accueil très positif des 51 personnes rencontrées. L’accueil a été également très positif et instructif auprès des professionnels, et des associations engagées sur le quartier.

Les habitants, les commerçants et les acteurs sociaux nous ont exprimé leur intérêt pour notre démarche d’aller vers eux et de les écouter. Nous avons perçu un grand besoin de reconnaissance.

Ensuite nous avons regroupé l’ensemble des informations et propositions par thèmes qui ont été présentées lors de la soirée du Mercredi 13 Septembre à la maison des associations devant un large public.
Nous avons compris que nous ne pouvions pas nous limiter aux frontières du comité de quartier établi par la Mairie car le faubourg constitue un carrefour et un bassin de vie qui irrigue les autres parties basses de la ville.

Autant lors des rencontres que lors de la réunion de restitution, nous avons perçu votre sentiment que le Faubourg est en déclin. Pourtant lors de notre travail nous avons constaté le dynamisme de jeunes entrepreneurs et qu’une grande activité persiste .
Le Faubourg est encore une des zones économiques les plus actives de la ville. On peut tout trouver sur place et tout faire à pied; on a même les supermarchés au Pont des 4 Saisons.

Ce quartier dispose de potentialités de développement importantes du fait de son parc immobilier accessible financièrement mais aussi adapté à l’installation d’entreprises ou d’espaces à vocation culturelle.
On peut penser que l’arrivée prochaine d’étudiants et de jeunes couples participera à cette dynamisation.
Par contre, nous avons noté toute la complexité de communication entre les personnes âgées, les jeunes et des personnes fragilisées qui habitent le quartier où y transitent. Cette difficulté est aggravée par l’absence de lieu de rencontre et de médiatisation organisée pour soutenir des relations sociales sereines.
L’ importance de la circulation pénalise aussi les relations sociales et nuit à la qualité de vie. C’est essentiellement une circulation de passage, qui ne profite pas au quartier et constitue une nuisance.
Quels moyens imaginer pour pallier à tout cela ?
Est-ce-que la nostalgie qui s’exprime ne porte pas plutôt sur le besoin de relations sociales fortes, d’une solidarité qui créait un esprit de quartier ?
Et dans ce cas, comment la recréer ?
Nous faisons appel à vos commentaires et à vos idées…et notre travail d’analyses et de propositions continue.

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