La 1ère adjointe de la municipalité a déclaré récemment dans la presse que le centre social de Gourgan avant 2014 « était plus un espace pour les ayants droits de la CAF que pour les habitants du quartier ».
C’est totalement faux : la municipalité récrit l’histoire. Pourquoi disqualifier les prédécesseurs ?
Un centre social dynamique et ouvert sur le quartier jusqu’en 2014
Le centre social de Gourgan, comme tous les centres sociaux du département gérés par la CAF, a complètement rempli sa mission afin de répondre aux besoins des habitants.
Il a été créé en 1965 dans un préfabriqué, puis construit en dur quelques années plus tard grâce à l’engagement et le soutien de la municipalité précédente.
Pendant plus de 30 années de gestion CAF, le centre social, à travers de nombreuses activités, a permis à des centaines de jeunes de faire des projets, de développer leurs capacités à coopérer, créer et vivre ensemble en bonne harmonie.
Avant 2014, les professionnels du centre ont largement participé à la création d’une association de quartier très dynamique pendant de nombreuses années. Ils ont également travaillé avec les jeunes qui, avec l’appui d’adultes du quartier, ont monté le « 1000 club ». Cela a permis à certains jeunes du quartier, qui à l’époque commençaient à virer vers la délinquance, de s’en sortir en leur ouvrant d’autres portes.
Avant 2014, le multi accueil accueillait 20 enfants de 3 mois à 5 ans alors que la structure privée de la micro-crèche vantée par la municipalité accueillera seulement 12 enfants.
Avant 2014, il y avait un accueil des enfants de 6 à 12 ans tous les mercredis et vacances scolaires pour diverses activités éducatives. Pendant plusieurs années il y a même eu une bibliothèque pour les enfants tenue par des habitants du quartier avec des conteurs formés par l’association départementale des conteurs aveyronnais
Avant 2014, il y avait aussi un club du 3ème âge ouvert à tous. Et chaque semaine des parents du quartier de toute nationalité se retrouvaient autour d’activités : cuisine, couture, bricolage et pour des débats sur leurs préoccupations de vie quotidienne.
Avant 2014, pendant plusieurs années, une grande fête annuelle a été organisée en collaboration avec l’école.
La 1ère adjointe n’est pas respectueuse du travail accompli
Grâce au travail des professionnels du secteur social pendant des dizaines d’années, la municipalité a pu récupérer en 2014 un centre social dynamique pour son projet de maison de quartier. Il n’était en rien réservé aux bénéficiaires de la CAF.
La 1ère adjointe essaie d’effacer le travail des prédécesseurs, alors qu’elle devrait au contraire les remercier : pourquoi ce manque de respect ?
Essaierait-on de faire croire à la population que seul le travail de la mairie répond aux besoins des habitants ?